Pas de jus pour cet hiver ?

Pixel a écrit:Donc c'est faux mais partiellement vrai. À combien de pourcents ?

C'est faux, à 100%. Le contribuable n'a pas mis la main à la poche pour financer la moindre centrale d'EDF, quelles qu'elles soient. Mais, depuis que la vache à lait EDF a été privatisée, l'actionnaire principal tapait allégrement dans la caisse. Il y a plusieurs études qui montrent que les retards d'investissements à EDF viennent de la trop belle rétribution faite aux actionnaires. Dans le budget de l’État, une entrée d'argent de 4 ou 5 milliards d'euros, comme cela a pu se faire par le passé, fait toujours du bien en amenant de l'argent frais. Je ne sais pas si cela a allégé ce que devaient payer les français, où sa ça permit de dépenser plus.

@crolles38 : tout est dans le "à chauffage égal" ! Ce qui ne serait pas mon cas : d'une façon générale chaque cas est particulier et necessite une étude spécifique.

Oui, parce que l'argent récolté par l’État via ses participations était sensé permettre de l'investissement d’État productif, mais que dans les faits, il a souvent été utilisé de manière à ne pas trop augmenter les impôts. Donc, à l'instant t, cela a fait un peu moins d'impôts à payer. Sur le long terme ... Il y a pas mal d'économistes qui disent que la crise actuelle a permis de mettre une chose en évidence : l'une des causes de la désindustrialisation de la France serait que l'on a pas assez investi dans la recherche pure, celle qui permet de développer l'industrie de demain ou d'après-demain. Donc, si on n'a pas de vaccins, par exemple, c'est parce qu'on n'a pas assez financé, il y a 15 ou 20 ans, la recherche de pointe en biologie. Et idem dans tous les secteurs industriels où on a des carences.

En fait, cet argent a servi à ce que des français payent un peu moins d'impôt, en même temps, il a fait qu'aujourd'hui ils dépensent plus d'argent pour accéder à ce qu'ils ne savent plus produire. Il faut bien voir que souvent l'investissement des États agit par effet de levier. L’État investit un peu dans la recherche fondamentale, quand les résultats commencent à poindre, les investisseurs privés se précipitent et cela créé des emplois, donc des impôts ...

R2D2 a écrit:tout est dans le "à chauffage égal" ! Ce qui ne serait pas mon cas : d'une façon générale chaque cas est particulier et necessite une étude spécifique.

Je ne comprends pas pourquoi ce ne serait pas ton cas ?
Si tu veux comparer 2 types de chauffage, en dépense, ou pollution.., tu es bien obligé de prendre les mêmes hypothèses de température intérieure, sinon aucune comparaison ne sera pertinente. Je t'accorde que l'investissement de départ est aussi à prendre en compte.

En l'occurrence il s'agit de comparer l'existant : chauffage central mettant en œuvre 14 radiateurs (chaudière au fuel) et son remplacement éventuel par 8 radiateurs électriques disposés de façon plus rationnelle. La température intérieure serait dans ce cas modulée de façon différente, l'étage n'étant presque plus chauffé.

En plus tu te chauffes au fioul dans ta maison pas isolée ?????

Tu as regardé pour chauffer en solaire et produire l'ECS.

Avec un appoint avec poêle à bois bouilleur ou autre, voire une chaudière à bois mixte bûches et pellets.

Ou une PAC.

En plus tu te chauffes au fioul dans ta maison pas isolée ?????

Si vous preniez la peine de lire ce que j'écris (mais peut être est ce trop demander ?), vous constateriez qu'il s'agit d'une maison que nous venons d'acheter. Celle que nous quittons je l'avais refaite entièrement (isolation, poêle à pellets...). C'est pourquoi je me pose actuellement ces questions.

Tu as regardé pour chauffer en solaire et produire l'ECS.

Oui c'était ma priorité, impossible parce que maison quasiment au pied d'une église romane du 12ème siècle classée  
Pour la PAC c'est en effet une des alternatives...

Le seigneur n'a rien contre l'énergie divine du soleil ...

Les Bâtiments de France, si

Attention au confort global quand on ne chauffe pas le haut.
J'ai une grande ouverture avec l'étage style "grande coursive"  je sentais toujours une sensation de froid en bas, comme un courant d'air froid qui descendait. J'ai revu les radiateurs à eau en mettant des plus puissants en haut... et j'ai gagné en qualité de chauffe dans l'ensemble de la maison.
De même, j'ai calculé les radiateurs pour fonctionner à basse température (entre 25° et 35° en fonction de la température extérieure), ce qui permet de réduire les mouvements d'air par rapport à des radiateurs à 50°.

Dans mon cas l'étage est desservi par un escalier assez étroit que je peux fermer avec un rideau : c'est pourquoi je me dirigeais vers cette solution (chauffer moins le haut). Mais merci pour le retour d'expérience ! Je découvre en effet le fonctionnement du chauffage central. La température de l'eau est réglée de 30° (actuellement) à 45° il y a quelques semaines. Les robinets thermostatiques me déçoivent: je pensais avoir plus de possibilité d'action. Ceci dit ils sont anciens et ont tendance à rester "collés"...

Essayez également les robinets thermostatiques motorisés pour certaines pièces. C'est assez pratique mais un peu bruyant pour une chambre

Je regarde ça !

Je poste ça là dans la mesure où cela concerne directement notre approvisionnement énergétique, dans une optique d’accroissement important de notre consommation électrique en substitution des hydrocarbures (a contrario de ce que prévoient et le gestionnaire du réseau, et les organismes étudiant des scénarios 100% ENR), avis motivé de l’Académie des Sciences concernant la politique énergétique de la France, ou plus exactement, son absence de politique :

https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/20210614_avis_nucleaire.pdf

Foutaise.

Il auraient tout de même dû mentionner le biogaz comme alternative pour la pilotabilité des réseaux, quitte à réfuter son intérêt s'il y a lieu.

J'ai regardé un peu les scénarios Negawatt qui, eux, lui font la part belle mais font le pari d'une décroissance de la consommation globale.

Je n'ai pas réussi à trouver des chiffres et descriptions détaillées des hypothèses derrière les esquisses du rapport (et j'ai vu que d'autres en cherchaient aussi). En leur absence, le rapport est "non réfutable" ce qui n'est pas un compliment dans le monde scientifique.

Il parait que les contreparties allemandes croulent plutôt sous les chiffres, mais je suppose qu'elles doivent principalement s'occuper de ... l'Allemagne.

Salut à tous, :-)
Je ne comprends toujours pas pourquoi en France on veut partir sur un modèle du type "tout ou rien".
AMHA, l'objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % pour la production d'électricité est déjà très ambitieux. Si on arrive à compenser les 25 % issus du passage de 75 % à 50 % de part de nucléaire avec du renouvelable, c'est déjà énorme.
Les technologies pour stocker l'énergie renouvelable, hors hydraulique, ne me semble pas encore assez mûrs et disponibles.
Les batteries actuelles dont la production massive débute seulement, seront surtout destinées aux VE et on est encore loin d'avoir du V2X généralisé.

En tout cas, le mixte et la diversité me semble toujours un bon compromis pour ne pas se fermer des portes et augmenter la résilience.

Sur le papier d'accord avec ça mais la question est de savoir si 50% de nucléaire c'est suffisant pour atteindre la masse critique pour financer une maintenance correcte du nucléaire + un minimum d'investissement en R&D pour ne pas perdre complètement les compétences.

Je ne comprends toujours pas pourquoi en France on veut partir sur un modèle du type "tout ou rien".

Il n'y a que les obstinés du nucléaire qui font croire à une sortie complète afin d'argumenter sur son impossibilité. Les gens raisonnables parlent tous d'un palier à 50%

@ Emmanuel ... tu devrais mieux lire les tracts de tes amis. Ils visent bien le ZÉRO MWh nucléaire et à n'importe quel prix. Quitte à mettre l'Europe dans le noir ou avoir un kWh à 10 € pour les ménages.

crazyfrog a écrit:Sur le papier d'accord avec ça mais la question est de savoir si 50% de nucléaire c'est suffisant pour atteindre la masse critique pour financer une maintenance correcte du nucléaire + un minimum d'investissement en R&D pour ne pas perdre complètement les compétences.

Avec le 50 % de nucléaire, il y a tout un tas de non-dits car le scénario probable prévoit que si on n'augmente pas le nucléaire, celui-ci fasse bien 50 %, car la consommation va s'accroitre. Sauf si on conduit une politique très volontariste de diminution de la consommation. Pour l'instant, il ne me semble pas qu'on l'ait mise en œuvre... Donc oui, on aura 50 % de nucléaire, mais on consommera plus d'électricité...

tu devrais mieux lire les tracts de tes amis.

De toute manière tout le monde se retrouvera en enfer puisqu'il faudra au minimum plus d'un siècle pour "dénucléariser" la France