Faut-il interdire les bornes domestiques supérieures à 3 kW ?

Léonard a écrit:En fait, dans les centrales à charbon, on brûle du charbon pulvérisé qui est mélangé au comburant, de l'air, et qui devient une espèce de gaz de charbon. Mais, on pourrait envoyer le même mélange dans une turbine à combustion.

Vraiment ? Ça ne craint pas, pour les ailettes ?

Pixel a écrit:

Léonard a écrit:En fait, dans les centrales à charbon, on brûle du charbon pulvérisé qui est mélangé au comburant, de l'air, et qui devient une espèce de gaz de charbon. Mais, on pourrait envoyer le même mélange dans une turbine à combustion.

Vraiment ? Ça ne craint pas, pour les ailettes ?

Charbon pulvérisé très fin. La combustion est faite dans la chambre de combustion et ce sont les gaz qui passent dans les ailettes. Mais, les gaz peuvent être plus ou moins chargés en suies et en imbrulés, ce qui use effectivement les ailettes. Mais, on peut les considérer comme des pièces d'usures qui se remplacent assez facilement.

Merci, je ne savais pas que ça se faisait.

Une turbine à combustion peut brûler pas mal de choses. Dont du pétrole très visqueux. Ou de la mélasse, quoiqu'en vérité, c'est du bio-éthanol issu de la mélasse : Saint-Pierre: La première turbine à combustion fonctionnant au bioéthanol de France On peut aussi adjoindre un carburant plus volatil pour améliorer la combustion. J'avais lu un document où ils évoquaient la possibilité de brûler du charbon pulvérisé. Mais, je ne me souviens plus des détails, et en y repensant, je me demande s'il n'y avait pas une pré-combustion pour produire du CO.

Je me suis mis à chercher sur le net, et je ne trouve aucun document explicitant l'utilisation de charbon dans une TAC. Peut-être une idée abandonnée car trop difficile à mettre en œuvre ? Les TAC françaises ne brûlent que du fioul ou du gaz.

Et puis j'ai trouvé un document qui semble parler d'une TAC fonctionnant au charbon. Mais il s'agit d'une traduction et je trouve le texte plutôt ambigu : turbine à gaz alimentée au charbon

Effectivement, c'est assez imprécis.
L'ensemble du texte parle de turbines à vapeur, celle-ci pouvant être produite par une chaudière alimentée au charbon pulvérisé.
Le charbon ne passe donc pas dans la turbine.
Seul le dernier paragraphe pourrait faire penser qu'on alimente la turbine directement avec du charbon, mais ce n'est pas clair.
Je ne sais pas ce que veut dire CSC (CCS en anglais).

Pixel a écrit:Je ne sais pas ce que veut dire CSC (CCS en anglais).

CSC = Consommation Spécifique du Combustible, mais ça ne correspond pas au texte...

Et ça ne colle pas pour l'abréviation anglaise CCS.
Bon, on commence à être bien HS, là.

Trouvé. CCS = Carbon Capture and Storage. Soit Capture et Stockage du CO2 => CSC.

Apparemment, pas de turbines à gaz alimenté au charbon. Ils comparent les chiffres de la combustion du charbon avec le rendement maximal d'une turbine à combustion fonctionnant au gaz et dont on utiliserait la chaleur des gaz rejetés pour produire de la vapeur qui irait faire tourner une turbine à vapeur pour produire de l'électricité, puis le reste servant au chauffage urbain et on termine par capter le CO2... Rendement global de 80%, sans rejets de CO2, puisqu'on l'aurait stocké en couche géologique profonde à 2-3 km de profondeur.

'Clean Coal' Technologies, Carbon Capture & Sequestration

Pour le CO₂ en couches profondes, on va encore nous dire que ça ressortira un jour.
Il faut l'envoyer dans des serres où les plantes le capteront par photosynthèse et le transformeront en tomates cerises, 6 € la barquette de 250 g pour l'apéro.

Rigolez pas, ça se fait réellement.