Et cent francs pour le nourrain !

J'ai un peu plié l'exercice. J'en ai trouvé que 5.

Au cœur de l’hiver, il a peint (pin) ses chaînes (chêne), ça ne manque pas de charme (charme), il freine (frêne) puis dérape sur le sol et finit dans l’étang, être (hêtre) noyé (noyer) si près du boulot (bouleau), quel dommage ...
J'en ai 7 il m'en manque 2 !!

Dommage de t'arrêter cyprès du but !

Je n'ai pas le dernier.

Déraper sur le saule, c'est mortel. Ça fait pleurer les proches.

Ah mais c'est tricher, ça. Le sol et le saule, ça ne se prononce pas pareil !
Donc, je les avais bien tous trouvés. Y'en a huit. Na !

En grattant un peu sur une liaison mal à propos, il pourrait même y en avoir un de plus, s-ol n'e-t (aulne).

Bravo à tous

Au cœur de l’hiver, il a peint (pin) ses chaînes (chêne), ça ne manque pas de charme (charme), il freine (frêne) puis dérape sur le sol (saule) et finit dans l’étang, être (hêtre) noyé (noyer) si près (cyprès) du boulot (bouleau), quel dommage ...

Voilà, on les a tous, j’accepte le saule...

Pixel a écrit:Ah mais c'est tricher, ça. Le sol et le saule, ça ne se prononce pas pareil !
Donc, je les avais bien tous trouvés. Y'en a huit. Na !

Je n'avais trouvé que "charme", parce que tous les autres avaient une faute d'orthographe.
Alors si on valide tous ceux qui sont mal écrits, on peut bien valider les nuances de prononciation!

Bah, il faut bien que je me trouve une excuse.

Tiens, au fait, on ne colle pas le point d'exclamation au mot qui précède.

En lisant un message récent à propos du freinage "récupératif", je me suis dit que ce mot ne devait pas figurer dans les dictionnaires.
Une petite vérification me confirme qu'il est absent du Larousse, du Robert, de Lintern@ute, du Reverso, du CNTRL, pour ne citer que ceux que j'utilise habituellement.
Il ne figure évidemment, ni dans le dictionnaire de l'Académie Française, ni dans dans le Littré).
On le trouve dans le Wiktionnaire, ce qui n'est pas surprenant dans la mesure où n'importe qui peut y mettre n'importe quoi.

On devrait probablement parler de freinage récupérateur, récupérant, régénérateur ou rechargeant.

Donc si ça n'existe nulle part de manière officielle, on peut l'écrire "raicupairatif", tu ne diras rien

Il y a toutes les chances pour que ça passe à la relaîkture.

Pixel a écrit:On devrait probablement parler de freinage récupérateur, récupérant, régénérateur ou rechargeant.

Et pourquoi s'interdire de créer de nouveaux mots, surtout s'ils sont correctement formés ?
Vous voulez faire du français une langue morte et figée ? Faut pas s'étonner ensuite de l'invasion des anglicismes.

Parce que tel est mon plaisir.

car et notre !!  
quia tale est nostrum placitum

quia tale est Pixelum placitum

Sic semper tyrannis.

Allez, un petit article sur une faute ou plutôt un type de faute qui revient souvent.
Ces mots que certains veulent absolument voir écrits avec un "s" à la fin, même au singulier.

Mon ami [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] écrit toujours "un hivers".
Sans doute à cause du printemps qui, lui, est bien invariable.
On écrit donc un hiver, des hivers.
Mais un printemps, des printemps.

Celui que je rencontre le plus souvent et qui me fait souci : le souci.
Un souci, des soucis.

J'ai lu récemment quelqu'un qui avait fait un essais de Zoé.
Et bien non, pas de "s" au singulier : un essai, des essais.

Au cours de cet essai, il était assis sur un siège en tissu !
Un tissu, des tissus.

Allez, je vous laisse en trouver d'autres. Je vous passe le relais.
Un relais, des relais. Invariable, celui-ci.

Et du coup, quelle est la règle quand on utilise la négation. Je n'ai plus de question ? Je n'ai plus de questions ? Je n'ai plus de souci ? Je n'ai plus de soucis ?

Il n'y a pas vraiment de règle. Enfin, disons qu'il y a plutôt une tolérance.

Logiquement, si je n'ai pas de souci, j'ai zéro souci et zéro étant moins que un, pas de raison de mettre le pluriel.

Maintenant, si j'avais une tonne de soucis, ou mille soucis, ça faisait beaucoup de soucis.
Si tout est réglé et que je n'ai plus tous ces soucis, je n'ai plus de soucis.
Mais puisque je n'en ai plus, j'en ai moins que un, donc plus de souci.
Mais en fait, je me faisais du souci pour rien, alors pas de souci pour écrire que je n'ai plus de souci.

En fait, tout dépend du sens du mot.
Une discussion qui me semble pertinente à ce sujet :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Puisqu'on loquimur linguam latinam ici, j'étais tombé dans une explication en anglais sur le mot "datas", qui m'avait choqué, le rapport avec la choucroutum étant qu'il vient du latin "datum", qui en constitue le singulier, et donc data est déjà un pluriel et ne prend jamais de s. Mais ceci nous éloigne de l'Académie française, il est vrai.

Tu as raison. Data est le pluriel de datum.
De même que media est le pluriel de medium.

Et en italien, scenarii (ou scenari) est le pluriel de scenario.
Ça n'empêche pas de lire, dans le monde du cinéma*, scénarios et même scénariis**.

Quel imbroglio ! Quels imbroglii !

*cinema, pluriel de cinemum (nan, j'déconne)
** si, si, je l'ai vu !

Et le crapal ? Personne n'en parle ! C'est pourtant mieux de n'en avoir qu'un sous sa gouttière que toute une troupe de crapauds... J'en ai eu un par le passé mais il a insisté pour être traité par le pluriel de majesté. Puisque certains peuvent se transformer en prince, paraît-il, c'était peut-être justifié. Et non, je n'ai pas fait la bise, pour ça il aurait fallu au minimum que ce soit une crapale, ah mais !

Une autre faute qui revient souvent sur ce forum, c'est "graphe" sans "e" à la fin...

Ouais, faisez un peu graphe, c'est nous qu'on lit !