Le sens de l'histoire de la synchronicité

En voyant ce graphe vous comprenez pourquoi j'avais acquis en janvier 2004, mon premier VE (106 électrique).
Le prix plancher est depuis janvier 2004 de 34 $ ... et il ne redescendra pas en dessous ... malgré le changement climatique qui devrait inciter à modérer le baril de pétrole.

Tu enfonces des portes ouvertes, rien d’étonnant.

Ha oui , tu roules en VE depuis 2004 ?

Non mais j’aurais pu te dire que le prix du baril allait monter depuis 2004 et je peux même t’anoncer que ça va monter dans les 10 ans qui viennent

Et c'est pour cela que tu a toujours le VT de ta femme
Le graphe est intéressant, nous voyons la bulle qui annonce ensuite la crise de 2008, puis l'arrivée du gaz de schistes des ricains qui fait chuter le cours en 2016, aujourd'hui les Russes et l'OPEP essayent tant bien que mal de le faire remonter, je rappelle tout de même que les ricains se permettent mêmes d'exporter leurs pétrole gazeux de schistes, mais combien de temps cette guéguerre durera-t-elle ? Hier sur Arte il y avait 3 super doc à voir, dont le dernier sur Trump ... à vos replay pour les 3

Ah le prix du baril... J'ai ma petite théorie et bien que vous ne m'ayez rien demandé, je vous assomme dès le matin...

On commence avec une constante qui est la quantité de pétrole sur terre

De là on peut estimer la quantité de pétrole extractible. Tout dépend de la techno employée et de la rentabilité de l'opération mais on peut estimer sans être trop à côté de la plaque que quand le coût énergétique d'extraction sera égal au substrat extrait, on arrêtera d'extraire. Aujourd'hui, pour les puits à rendements les plus faibles on est à 1 pour 3. On brûle 1 d'énergie pour extraire 3 de pétrole. L'ordre d'idée de la quantité de pétrole extractible doit être de 2/3 de la quantité de pétrole sur terre.

On arrive ensuite à la production de pétrole annuelle qui est le fruit de l'ajustement entre le prix du pétrole sur le marché, le prix d'extraction et la politique du pays qui dispose de la ressource (le but de l'OPEP est de mettre la ressource en tension pour monter les prix).

En face de la production, on met la demande mondiale et le marché en sort un prix.

Sauf que, dès qu'un pays réduit sa consommation de pétrole par manque de moyens, il réduit son PIB et rentre en crise avec comme conséquence la chute très forte de l'ensemble de ses activités. Cette chute d'activité implique de réduire encore plus la consommation de pétrole, un peu comme le larsen, on est dans un phénomène d'auto-amplification. Et quand un pays sombre dans la crise, il libère une grosse partie de pétrole non consommé sur le marché ce qui fait baisser les cours.

On se retrouve aujourd'hui avec un effet ciseaux : la production mondiale de pétrole stagne et devrait bientôt décroître alors que la demande mondiale continue à croître. C'est l'une des principales raisons qui poussent les collaspsologues à penser que l'on est à l'aube d'une grande récession mondiale.

Le prix du pétrole est donc condamné à faire le yoyo entre 2 crises avec un pic annonçant la prochaine crise et un prix plancher une fois la crise en marche.

Vision 2030 connais-tu ?

La demande ne devrait pas croître puisque nous devons entrer en décroissance, de plus cela dépend de la capacité des USA à toujours faire du schiste, l'inconnue pour moi est là ; combien de temps peuvent-ils tenir ainsi ?