Remplacement des rotules de suspension à 140 000 km

RD150 a écrit:C'est effectivement mieux que rien

Non, selon moi c'est le strict minimum absolument vital quand on travaille avec un cric hydraulique, même juste le temps de changer une roue.

Sinon, hydroëniste de longue date, je suis largement pourvu en chandelles et cales de toutes sortes. D'ailleurs je suis toujours vivant malgré l'entretien de 8 oléo-pneumatiques et un bon million de kilomètres sur coussins d'huile

Je suis d'autant plus d'accord que j'ai perdu un ancien collègue et copain pour cette cause --> mort asphyxié sous sa voiture par l'affaissement du cric dans un sol trop meuble.
Mais pour ma part et c'est ce que je voulais exprimer par "mieux que rien", je ne travaillerais pas avec cette méthode qui est bien moins stable (largeur du cric trop faible et possibilité de roulage, même si tu as mis une cale qui peut malencontreusement être déplacée) qu'une chandelle. Les forces appliquées latéralement lors de déblocage d'écrous oxydés ou autres sont parfois très importantes.

Placez vos roues , à plat sous la voiture en plus des chandelles ou cric.

Tu mets deux roues l'une sur l'autre.

Et si tu enlèves celles qui sont montées sur la voiture, celle-ci baisse d'autant.

Je donnais mon "truc" tout simple et rapide à mettre en œuvre* pour rappeler que par principe on ne doit pas faire confiance à un cric hydraulique.

Lorsque j'utilise une cale en bois à usage unique (non cerclée, comme sur la photo) je la mets d'abord sous pression en laissant descendre le cric dessus afin de vérifier qu'elle soit bien calée et ne fende pas. Et pour les gros travaux c'est calage de niveau sur deux voire quatre chandelles.

* du coup il est moins tentant de faire l'impasse. J'attends assez sereinement qu'on me jette la première douille