Comment fonctionne le Caméléon

Deux vidéos très intéressantes sur le fonctionnement du Caméléon, en mono et en triphasé, et sur la correction de la forme du courant appelé pour limiter les harmoniques.

Merci Pixel pour ces détails bien intéressants. Je n'ai encore vu que la première vidéo, mais je compte bien parcourir la deuxième bientôt.

Je remarque que les détails sur la Zoe viennent plutôt de l'étranger, un peu dommage pour une voiture estampillée "made in France". Il faut croire que les Français sont moins curieux.

Sous Youtube, accompagnant ces vidéos, je vois qu'il y a aussi un démontage de l'onduleur, qui d'ailleurs ne semble pas vraiment prévu pour être démonté, il faut découper et forcer à un moment. Pas bien pour la re-factory...

Donc finalement pour le résultat final dans la 2ème : 99% de rendement dans un chargeur de 1500W, en remplaçant les diodes par 4 transistors, dont deux au nitrure de gallium (encore relativement coûteux cependant). Une certaine complexité de pilotage, mais que l'on sait gérer via des controleurs numériques. Pas mal pour une gamme de puissance qui est de l'ordre d'une recharge domestique de nuit (si on passe à 3 kW ça devrait plutôt aller dans le sens d'une amélioration).

Pas mal de monde travaille sur le GaN, par contre si la partie "N" ne pose guère de problèmes d'approvisionnement, il serait intéressant se regarder ce qu'il en est du "Ga".

Bon je vois que le Gallium est généralement obtenu comme sous produit du traitement des minerais d'aluminium, du zinc, mais aussi du charbon, des business un peu suspects du point de vue écologique, donc. Le taux de recupération est décevant  : seulement 15% de ce qu'il y a dans l'aluminium. Au moins, il ne semble pas y avoir de risque de pénurie avant longtemps, et si on ne se repose pas encore une fois sur la Chine, on pourrait envisager quelque chose en France à coté de nos activites dans l'aluminium.

Au passage , le chimiste qui a découvert l'élément a dû se sentir un peu brimé dans ses jeunes années à l'école quand il fallait écrire son nom:  Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran.

Facile à retenir : Gallium, de gallus, le coq en latin.
Et de toutes façons, il se faisait appeler François.
Pas peu fier de la patrie, le gars !

Il a découvert le samarium aussi.
Il avait peut-être un oncle américain.