Progrès possibles concernant le CO2 à la fabrication de la batterie (étude suédoise de mai 2017)

Argument phare des anti-VE, la production du VE plus émettrice de CO₂, du fait de la batterie.
Cette étude suédoise récente montre que 70 % de ce total provient de l'électricité utilisée lors du processus de fabrication.

En prenant un mix électrique plus avantageux,  telle que celui disponible en Suède, on peut réduire le total de déjà 60%.
Bref on aurait des arguments pour proposer à Musk de venir fabriquer ses batteries en France, mais peut être que des batteries réalisées au moyen d'énergie nucléaire serait vulnérables à la critique des opposants.

Résumé en français de points intéressants de l'étude
http://www.automobile-propre.com/voiture-electrique-impact-carbone-batteries/

L'étude elle-même en anglais (je n'en ai lu qu'un petit morceau pour l'instant)
http://www.ivl.se/download/18.5922281715bdaebede9559/1496046218976/C):243%20The%20life%20cycle%20energy%20consumption%20and%20CO2%20emissions%20from%20lithium%20ion%20batteries%20.pdf

Ajoutons que la Gigafactory, appelée à représenter une part significative de l'offre, envisage de tirer une bonne partie de son électricité de panneaux solaires autour de l'usine.
Il faudra également creuser l'impact de la disparition de la boîte de vitesse, de l'embrayage, du pot d'échappement et de l'énergie CO₂ (extraction, "raffinage", fusion, usinage) qu'elle représente : la batterie n'est pas la seule différence entre un VE et un VT.
Et rappeler que, même dans les conditions d'un mix moyen, l'étude de l'ADEME prévoyait tout de même que le VE finissait par représenter un gain.

Sans compter les très nombreuses pistes de nouvelles technologies pour les batteries, alors que brûler un carburant dans un moteur thermique ne pourra pas faire autrement que d'engendrer du CO₂ durant toute la vie du véhicule.