Ca chauffe, le pétrole baisse !...

Le réchauffement climatique abaisse le prix du pétrole ... c'est vraiment ballot.

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021548792709-le-petrole-continue-de-baisser-et-pas-seulement-a-cause-de-lopep-1183486.php

Quand je repense aux "spécialistes" , vers 1980 , qui  disaient que les réserves dureraient encore une quarantaine d'années...

On moins on garde le bonheur de rouler en VE pour nous pour le moment, avant d'être perdus dans la masse ... Na

On se remettra au thermique pour se distinguer !

Mdr zébulon.


En fait on en trouve de plus en plus de pétrole grâce aux nouvelles technologies mais il est aussi de plus en plus cher à extraire.
De plus la demande reste relativement stable alors que l'offre est abondante grâce au pétrole de chiste bien degueu des EU.
Et pour enfoncer le clou, les pays de l'OPEP préfèrent brader leur pétrole plutot que de perdre des % de part de marcher.

Ils veulent au passage couler le pétrole qui coute cher à extraire (hémisphère Nord) et qui concurrence le leur quand les prix sont hauts, les empêchant d'atteindre des sommets.

On dirait la guerre entre deux commerçants qui baissent leur prix au maximum de leurs possibilités pour essayer de faire couler l'autre.
Au moins il n'y a pas d'entente sur les prix !

Zébulon a écrit:Ils veulent au passage couler le pétrole qui coute cher à extraire (hémisphère Nord) et qui concurrence le leur quand les prix sont hauts, les empêchant d'atteindre des sommets.

C'est exactement ça.
N'oublions pas qu'il va y avoir une petite hausse en janvier (taxe) et attention au jour ou cela va remonter !

Il y a une espèce de guerre du pétrole. Daesh vend, à très bas prix, du pétrole de contrebande. Certains groupes libyens dont la même chose. Les pays du Golfe, pour contrer les russes, mais aussi les producteurs de pétrole cher aux USA, vendent à bas prix. Mais certains d'entre eux commencent à souffrir et s'ils continuent comme cela, leurs fonds souverains pourraient faire faillite.

Les USA laissent faire. D'un coté, un prix bas du pétrole gène les russes et les vénézuéliens. D'un autre coté, il y a quelques firmes américaines qui souffrent. Mais de toutes façons, elles souffraient déjà à cause du gaz de schiste qui a fait s’écrouler les prix de l'énergie aux USA. Et l'industrie américaine tire de juteux bénéfices de l'énergie largement disponible et à bas prix.

Tout le monde sait bien que cela ne durera qu'un temps. Les russes semblent vouloir s'installer en Syrie, ce qui leur donnerait accès à une énergie à assez bon marché.

En fait, quand on regarde du point de vue de l'énergie, la guerre en Syrie prend une autre visage... Un visage où la religion ne sert que de prétexte à réaliser de très juteuses affaires.

Un grand nombre de guerres modernes (si tant est qu'il puisse y avoir quoique ce soit de moderne à faire la guerre… ) sont d'abord des guerres pour le pétrole!

Une de mes motivations pricipale pour rouler en VE est dans mon bas de page depuis l'acquisition de ma Zoé :

Pays producteurs de pétrole, je ne roule plus pour vous !

@Foly-vi :

Quand je repense aux "spécialistes" , vers 1980 , qui  disaient que les réserves dureraient encore une quarantaine d'années...

ils n'avaient pas tort (sauf certains), les journalistes, eux oui, comme toujours avec leur simplifications abusives.  les gens comme Laherrere n'ont pas théorisé la fin des réserves, mais la baisse inéluctable de la production : le peak-oil. Le moment ou tu débites moins chaque jour au niveau mondial que le jour d'avant. ce peak précède de deux siècle la fin des réserves.

Or ce jour est bien arrivé en 2015 et se prolonge aujourd'hui :
http://peakoilbarrel.com/

Mais pour que la catastrophe économique ait lieu (comme en 2007- il faut une conjonction de peak-oil / demand-shock

C'est cette croisement des deux courbes qui n'a plus lieu depuis la crise, en partie pour quatre phénomènes :
- crise fi = moins d'achats, moins de fab, moins de transport maritime, moins de tourisme en avion, effondrement des ventes de Jet, donc mois de demande de pétrole.
- "patchage" du trou par les non-conventionnels (temporaire, vu qu'on est au max du schiste US et que les puits anciens baissent à vue d’œil )
- robinet artificiellement ouvert de l'arabie saoudite, des pétroles Daeshiens
- et finalement plus chauds hivers terrestres jamais enregistrés en un siècle, d'ou baisse des besoins en chauffage.

Malgrès cela, nous somme sur un plateau de production...

Est-ce que l'éffondrement actuel des cours du principal responsable de cette catastrophe financière et écologique masque sa déplétion : oui, ça ne le dédouane pas pour autant et ne fait que retarder l'échéance du retour au baril à 140 $ de quelques années (peut être moins)

philouze33 a écrit:- et finalement plus chauds hivers terrestres jamais enregistrés en un siècle, d’où baisse des besoins en chauffage.

En fait, il semblerait que l'on ai la conjonction d'un épiphénomène avec la montée des températures liée au réchauffement global. Actuellement, nous vivons un El Niño atypique. Cette conjonction crée pour l'instant un hiver très clément, car les masses d'airs froids sont repoussés par l'excédent d'air chaud... Mais, la situation se régularisera tôt ou tard.

Léonard a écrit: nous vivons un El Niño atypique.

C'est bien le problème, ce que nous vivons en ce moment est atypique. C'est bien qu'il y a un dérèglement quelque part.
Quand je pense que ma femme continue à charger la chaudière comme si on avait 0°c, je dis qu'on va continuer à avoir de l'atypique