L’hiver et les véhicules électriques

Histoire d'avoir une idée de la répartition de la consommation hivernal, c'est un niro mais cela reste un VE, sur petit parcours :


Dommage qu'il ne soit possible (ou alors je n'ai pas trouvé) de ne visualiser que le dernier parcours, sinon j'aurais pu comparer avec celui récent de 300 km.

Peut-être les articles cités plus haut en parlent-ils, en tous cas le forum le fait, il n'y a effectivement pas que le chauffage :

- les couples électrochimiques à la base du fonctionnement de la batterie, comme pour toutes les réactions chimiques, sont moins pugnaces avec le froid.
- la récupération est limitée à une puissance plus faible par temps froid (enfin sur la ZE50, je ne sais pas).
- la densité de l'air est plus élevée en hiver, donc la résistance de l'air augmente.
- la météo accroit les chances de chaussée humide, vents important et autres facteurs susceptibles de contrarier la progression.

Enfin pour le chauffage , il y a double punition avec la pompe à chaleur : non seulement il faut injecter plus de chaleur dans l'habitacle pour compenser les fuites thermiques vers l'extérieur, mais il est plus difficile pour la dite pompe d'extraire cette chaleur d'un air ambiant à plus basse température.

Malheureusement, les températures ne descendent pas au point de rendre les câbles supraconducteurs ce qui aurait pu offrir une petite compensation. Aux températures qui le permettraient, l'air serait d'ailleurs retombé en neige au sol depuis longtemps, ce qui aurait le grand avantage de supprimer totalement cette résistance à l'avancement (une fois qu'on a déblayé la neige d'oxygène et d'azote), accompagné cependant de l'inconvénient collatéral de supprimer aussi le conducteur, qui ne serait donc plus en position de tirer pleinement avantage de la situation.