Vers une alliance Renault-Fiat-Chrysler ?

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Et vers la fin de l'alliance Renault-Nissan ?

Tout le monde parle de cette possible alliance.
Renault-Nissan-Mitsubishi doit être en procédure de divorce avec en fond les affaires de M. Ghosn

Renault +12 % ce matin.

Franchement je ne vois pas ce que pourrait apporter cette alliance pour Renault en plus de celle avec Nissan.

De ce que j'ai lu, ce serait une fusion FCA/Renault (lancé par FCA) avec un siège aux Pays-bas, bref ça sent l'opération financière pour le CEO et les actionnaires FIAT à plein nez, pas sûr qu'il y ait un gain industriel.
En effet, FCA est positionné sur les mêmes marchés que Renault/Nissan. Il n'y a pas grande complémentarité à y gagner... sauf FCA peu présent en Asie.

Renault peut peut-être s'en servir pour faire pression auprès de Nissan pour accélérer leur rapprochement, mais FCA a peu à apporter, si ce n'est la suppression d'un concurrent.

Je me demande si ce n'est pas une crainte de l'avenir : ne sachant pas ce que sera la voiture de demain (électrique, hydrogène, autonome, partagée, ultra communicante,...), un rassemblement permet de courir plusieurs lièvres à la fois en diminuant le risque. Les constructeurs historiques n'arrivent plus à imposer l'avenir de l'automobile et subissent des transformations qu'ils comprennent mal. Quand on parle d'investissement en milliards, on est plus rassurés à plusieurs.

Cette alliance permettrait à Fiat d'appuyer sa politique du VE dans le monde et notamment aux USA car, actuellement, elle est particulièrement minimaliste avec seulement la 500.

Si  ça se trouve ils vont racheter Tesla ensuite !

Renault + 14,43 %.
J'espère que vous en avez acheté vendredi !

je ne suis plus qu'à -36% par rapport à mon PRU...
Merci M. Ghosn

Idem. Enfin, - 32 %
Mais + 15,13 % à l'instant.

D'après les infos dans les médias, pas d'alliance en vue.

Bah non, c'est mort.
Fiat a retiré son offre.
Après Alstom-Siemens, on voit que notre gouvernement est doué pour faire capoter les alliances stratégiques.

Pour Alstom-Siemens rien à voir avec le gouvernement qui au contraire c'est battu pour que cette fusion ait lieu. C'est l'application strict des règles de l'UE sur la concurrence et position dominante (règles qui nous arrangent bien quand elles préservent les intérêts des entreprises françaises)  qui a tout fait capoter.
Quand à la fusion FCA Renault elle était inacceptable pour Renault sans les garanties exigées par le gouvernement qui a parfaitement joué son rôle en défendant les intérêts de l'industrie française.

Oui, j'aurais du dire "nos gouvernants" au lieu de "notre gouvernement" en pensant aussi à ceux de l'Europe.
Pour le reste, tant que nous voudrons à tout prix défendre nos petits intérêts franco-français, nous nous ferons bouffer.

Quand on regarde les confettis d'états européens, par rapport à une carte du monde, on comprend que l'Europe est une noisette dans le casse-noix américano-sino-soviétique. Et surtout, on comprend qu'il n'est pas nécessaire d'appuyer pour briser la noisette. C'est déjà fait.

D'après ce qui se dit dans la presse spécialisé (pas automobile, mais du monde des affaires), le point d'achoppement des discussions aurait été l'attente de la position de Nissan dans cet alliance. Le gouvernement aurait demandé à FCA d'accepter d'attendre quelques jours le temps que le CA de Nissan donne son avis sur la question. Les américano-italiens auraient refusé ce délai.

En fait, dans les 2 alliances, la position de Renault est celle du "petit". Renault a bien redressé Nissan qui devient l'entreprise la plus puissance de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Dans une union Renaul-Fiat-Chrysler, vus les volumes de vente, Renault était le plus petit, et il y avait un risque de voir le "grand" siphonner les technologies du petit à son avantage.

Dans le cas présent, il semble bien que le gouvernement ai joué son rôle en sauvegardant au maximum ce qui fonctionne aujourd'hui (l'alliance avec Nissan, même si elle est perfectible) et en évitant de courir inconsidérément après des lanternes.

Toutes ces tractations à haut niveau me dépassent, mais effectivement, je ne suis pas sûr que Renault serait sorti gagnant de l'affaire.
Faire croire qu'il n'y a pas la possibilité de se donner un délai pour affiner les détails et conclure une affaire aussi importante, cela me rappelle les méthodes de certains vendeurs, bref du grand pipeau pour forcer la décision.

Ou alors Fiat-Chrysler est vraiment dans un besoin urgent de partenariat... S'il n'y avait pas anguille sous roche...

Une fois n'est pas coutume, +1000 avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] :-P :-P