Propulsion électrique à l'étude pour l'Antarctique

Apres le moteur électrqiue sur Vénus, passons à l'autre extrême:

Dans l'article wikipedia sur Venturi (https://fr.wikipedia.org/wiki/Venturi_Automobiles), je lis :

"La propulsion électrique est en passe de s’imposer dans les univers les plus difficiles[9]. Les ingénieurs de Venturi Automobiles développent un programme grand froid pour un véhicule électrique capable d’évoluer en Antarctique. Ce continent de 14 millions de km² battu par les vents (jusqu’à plus de 200 km/h) et qui connaît les températures les plus froides de la planète (au-delà de -80 °C) est exclusivement consacré à la recherche scientifique internationale. Totalement protégé, l’impact de l’activité humaine doit y être aussi limité que possible. D’autre part, dans certaines zones de cet espace la qualité des analyses se mesure à la molécule près. Pour ces raisons, dans certaines conditions d’utilisations, le véhicule électrique est un outil indispensable d’où le développement de Venturi Antarctica. Cet engin de transport est conçu pour transporter les chercheurs sur leurs zones d’études tout en limitant les causes de pollution potentielle."

Je pensais que, dans la conquête progressive des niches économiques par le moteur électrique, l'utilisation en zone polaire serait une des dernières à être explorée. Car il faut bien dire que par -40°C, un bon gros moteur thermique qui chauffe, ça a quand même quelque chose de réconfortant, et une bonne partie de l'énergie normalement perdue en chaleur est là réutilisée pour maintenir le moteur hors gel et chauffer l'habitacle du véhicule.

Si l'utilisation de VTs devaient un jour se limiter à ces zones particulières, sans doute pourrait-on y pourvoir entièrement par l'intermédiaire de bio-carburant.

Mais malgré tout le thermique a des inconvénients : en extérieur, on est obligé de laisser tourner le moteur constamment, faute de quoi, il  y a peu de chances de le redémarrer.
Peut être le moteur electrique pourrait-il faire mieux. Restera le problème de la batterie, surtout si elle est à la sauce Bolloré.

Il y a des batteries dans le vide cosmique qui fonctionnent, c'est sans doute l'isolation qui fait la différence.

Dans le cas d'engins spatiaux dotés de panneaux solaires, on peut utiliser une partie de l'énergie recupérée pour maintenir en température les batteries tout comme l'électronique.

Dans le cas de générateurs radio-isotopiques, en plus de l'énergie électrique fournie on dispose également de chaleur directe.

Pour le véhicule envisagé, la batterie serait, elle-même, la seule source d'énergie conséquente, sans apport extérieur, même si les photos du véhicule montrent quelques cellules solaires sur le toit:
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Le cas serait donc moins favorable.

Batterie de 23 kWh, comme pour la Zoé.
Deux moteurs électriques de 30 kW et 180 Nm.
Un système de chauffage est prévu pour la batterie.

Point de vue autonomie, ils ne placent pas la barre trop haut: 20 à 40 km, vitesse de pointe 25 km/h

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