Rubrique bêtise et fourre-tout I

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Wikipedia a écrit:Ce morceau, très triste et mélancolique, est devenu célèbre, principalement parce qu'il a été interdit dans la plupart des établissements de Budapest qui craignaient de pousser leurs clients au suicide. Les légendes urbaines entourant cette chanson lui ont valu d'être surnommée « le morceau interdit à Budapest » ou encore « le morceau suicidaire hongrois ». Les rumeurs (interdictions à la radio, vagues de suicide), provenant en partie d'une campagne visant à la promouvoir, sont cependant sans fondement1. L'ironie du sort veut que le compositeur se soit lui-même suicidé en 1968.

Son auteur, Reszo Seress tente de survivre comme auteur- compositeur à Paris. Bien que n’ arrivant pas à percer dans ce milieu, il ne veut pas se détourner de son rêve. Son épouse le soutient mais la dureté de la vie l’ amène à obliger son époux à trouver un emploi normal leur permettant de vivre mieux. Il refuse. Soit il gagne sa vie en tant qu’ auteur-compositeur, soit il finira sans domicile et sans le sou.

Un jour de décembre 1932, le couple se disputa violemment à ce sujet, si bien que madame quitte le domicile. Il s’ assied devant son piano et regarde mélancoliquement par la fenêtre. Le ciel de Paris est nuage et pluvieux. « Quel sombre dimanche » se dit-il.

Ses mains commencèrent à gambader sur le piano, pour jouer une triste mélodie. Ces notes décrivaient le sentiment de tristesse qui l’ avait submergé. Il se hâta de noter cette mélodie sur une vieille carte postale à laquelle il avait le titre tout trouvé : « Sombre dimanche ».

Il envoya sa musique à une première maison de disque, auprès de laquelle il a essuyé un refus : « Sombre dimanche est étrange, avec un rythme et une mélodie trop dépressive. Nous sommes désolés de vous dire que nous ne pouvons pas l’ utiliser. »

Il se tourna donc vers une seconde maison de disque qui accepta lui promettant que sa mélodie serait diffusée dans les plus grandes villes du monde. On avait la mélodie, pas les paroles. C’ est le poète Laszlo Javor qui, lui aussi ayant vécu une séparation douloureuse, transposa sa douleur sur la musique. Les paroles parlait de son espoir de retrouver dans l’ autre monde sa bien-aimée.

A peine la chanson diffusée sur les ondes, des événements étranges vinrent assombrir le succès tant attendu.

Tout commença à Berlin. Au cours d’ une soirée, un jeune homme demanda à l’ orchestre de jouer « Sombre dimanche ». Rentré chez lui, il déclara ne pas pouvoir se sortir cette mélodie de la tête avant de se tirer une balle dans la cervelle. Une semaine plus tard, toujours à Berlin, la police retrouve une jeune femme qui s’ était pendue. Elle découvrit des partitions de « Sombre dimanche ».

Deux jours plus tard, à New York, une jeune femme laissa une note disant souhaiter qu’ à ses funérailles soient joué « Sombre dimanche ». Elle se suicida en se gazant dans sa voiture. Un mois après, un homme de 82 ans joua au piano « Sombre dimanche » avant de sauter du 7ème étage. A Rome, un adolescent écoute « Sombre dimanche » avant de sauter d’ un pont.

La presse ne tarda pas à répandre le bruit que toutes ces morts mystérieuses étaient dues à « Sombre dimanche ». Etrangement, la chanson devenait de plus en plus populaire.

Le cas le plus titré dans les journaux est celui de North London. Une jeune femme écoutait en boucle et fort « Sombre dimanche ». Ses voisins, apeurés puisqu’ ils connaissaient la sombre réputation de cette mélodie, toquèrent à sa porte. N’ ayant aucune réponse, ils appelèrent la police. Ils découvrirent le corps de la jeune femme morte dans son fauteuil.

Seress, fou de chagrin, rédigea une lettre à son ex épouse. Il n’ eut pas de réponse. La police lui apprit qu’ elle s’ était empoisonnée et que les partitions de « Sombre dimanche » avaient été trouvées près d’ elle.