Nouvelle annonce sur utilisation de l'hydrogène pour la mobilité

Bonjour :-)
J'ouvre un nouveau sujet pour garder le fil sur le long terme de l'évolution des techniques liées à l'hydrogène.
Il est toujours intéressant de suivre les découvertes, inventions et progrès.

En 2020, les lecteurs assidus, de ce forum   , connaissent les inconvénients liés à l'atome H.

Je suis curieux de voir l'évolution de cette technologie là : Sto-H

Il n'y a pas beaucoup d'explications techniques dans cet article.
On en trouve un peu plus dans un des liens de l'article :

https://www.transitionsenergies.com/eponges-hydrogene-stockage-solide/

Ça semble séduisant au premier abord car on évite la compression à 700 bar qui consomme beaucoup d'énergie, énergie qui se retrouve sous forme d'élévation de température du gaz dans la bouteille.
Problème : les éponges à hydrogène, ça chauffe aussi lors de l'absorption* et il faut éliminer les calories.
Ensuite il faut chauffer pour faire ressortir le gaz.
On n'a pas les ordres de grandeur d'énergie thermique dégagée et ensuite nécessaire à la désorption mais cela pourrait logiquement être du même ordre de grandeur que pour la compression-décompression.

Il reste qu'on travaille à faible pression et que, de plus, il faut de l'énergie pour libérer le gaz.
Un avantage indéniable sur le plan de la sécurité.

*on ne sait pas s'il s'agit d'absorption ou d'adsorption.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sorption

https://www.sudouest.fr/economie/energie/le-plus-gros-gisement-d-hydrogene-naturel-du-monde-vient-d-etre-decouvert-en-france-17826239.php

Reste que  si la combustion ne produit pas de CO2, elle consomme de l'oxygène, ce qui n'est pas le cas pour la production par électrolyse, qui peut relacher l'oxygène dans l'atmosphère, et ainsi  compenser.

De ce qu'il est supposé du processus naturel de production, la réaction de l'eau avec les matériaux du sous-sol qui dégage l'hydrogène aurait plutôt tendance à immobiliser l'oxygène. Évidemment on ne peut empêcher ce processus, mais en brûlant l'hydrogène qui en résulte, on en rajoute une couche.

Ceci dit, si on peut monter sur place des centrales électriques à cycle combiné, en éliminant ainsi les problème de compression/transport, et tout ça combiné au nucléaire, on a des opportunités d'avoir un bon bilan carbone dans ce pays.

L'hydrogène ok, mais il faut l'utiliser dans les aciéries, pas pour la mobilité.

On peut faire de l'acier à l'hydrogène ? J'aurais dit qu'il fallait forcément y injecter du carbone. À moins que ce ne soit pour recycler de l'acier existant.

Il s'agit de la façon de le produire : on peut en effet créer de l’acier en utilisant une méthode appelée réduction directe du fer, dans laquelle l’hydrogène réagit avec le minerai de fer sans fusion et émet de la vapeur d’eau mais pas de CO₂. Voir ici.