Thierry Bolloré évincé de chez Renault

Thierry Bolloré évincé de chez Renault

L'action Renault prend 5 % !

Je ne comprend rien à tout ce galimatias

Pas grave. Ça ne va pas empêcher ta Zoé de rouler.

Pas très rassurant tout ça :
http://www.leparisien.fr/automobile/automobile-coup-de-frein-dans-les-usines-renault-11-10-2019-8171415.php

Pixel a écrit:Thierry Bolloré évincé de chez Renault

L'action Renault prend 5 % !

Le marché est irrationnel (même s'il a toujours raison) et est très fébrile en ce moment, en réagissant à la hausse mais surtout a la baisse de manière très exagéré à la moindre nouvelle, qu'il considère bonne ou mauvaise.

L'article du parisien est symptomatique de cet état d'esprit, oui le résultat est en baisse au premier semestre mais loin d'être catastrophique. Les ventes mondiale de Renault ont baissé moins que le marché ce qui veut dire que Renault gagne des PDM, et la marge reste excellente presque 6% alors qu'elle autour de 3% il y encore quelques années.
Et le free cash flow négatif au premier semestre est surtout la conséquence des investissements nécessaire au renouvellement de la gamme, et dans les nouvelles mobilités, électrique et autonome, Renault a investi dans un grand nombre de start-up travaillant dans ce domaine.
En plus la gamme était en fin de cycle, avec le renouvellement on voit que les ventes se redressent, avec des hausses à deux chiffres sur tous ses grands marchés en septembre.

Après on peut critiquer les délocalisations, mais c'est la seule manière de résister aux marques asiatiques, de conquérir de nouveaux marchés et de garantir la pérennité de la marque et donc les emplois en France.

Parler de délocalisation et de pérennité des emplois en France dans la même phrase, ça fait un peu bizarre !

Oui c'est bizarre mais, par exemple, si Renault ne délocalisait pas une partie de sa prod, il ne serait pas compétitif sur certain produits. Ce serait donc laisser le champs libre aux Coréens, Japonais, Chinois voire aux Allemands sur ces produits. Ça serait aussi abandonner certains marchés aux profits de ces concurrents.
Or, aujourd'hui, les constructeurs ont besoin d'avoir une taille critique en dessous de laquelle leur survie n'est pas possible. Ne pas faire ces délocalisations, c'est à coup sûr conduire l'entreprise à la faillite, et au mieux, être repris par un groupe plus puissant avec certainement une restructuration et des fermetures d'usines en France, au pire disparaître et tout fermer dans ce cas c'est plus de 100 000 emplois industriels directs et induits qui seraient menacés, sans compter tous les emplois de service autour des bassins d'emploi que représentent les usines automobile.

Luca di Meo, le patron qu'il faut pour Renault ?

Je ne connaissais pas, mais d’après ce que je viens d'en lire, je trouve que ça serait une excellente chose.