Un moteur avec un rendement de 99,05 %

https://www.abb-conversations.com/2017/07/abb-motor-sets-world-record-in-energy-efficiency/

Sans supraconductivité mais bon, c'est un moteur de 44 MW. Il faudra un peu de temps avant que la surenchère commerciale nous amène ce niveau de puissance dans un VE, même s'ils sont capables de tout. Peut-être dans un très gros camion d'exploitation minière...

Excellent rendement effectivement, compte tenu de la puissance du moteur il reste quand même 418 kW de pertes essentiellement thermiques, de quoi chauffer un beau bâtiment !

J'aurais bien aimé assister aux tests du moteur alimenté par 44 MW électrique et produisant 43,6 MW d'énergie mécanique, soit environ 60 000 ch. A titre de comparaison une rame de TGV c'est 12 000 ch.

ce doit être pour les POD des paquebots
https://www.universalis.fr/encyclopedie/queen-mary-2-paquebot/3-la-propulsion-du-queen-mary-2/

J'ai déjà fait des tests sur navires avec deux moteurs ABB de 14 MW chacun (38 000 ch au total).
Belles bêtes. Pas de problèmes de roulements. Le rotor est sur paliers hydrostatiques.
Les problèmes étaient sur le réducteur. Paliers hydrodynamiques et dentures.
On change les arbres, les roues dentées et les paliers sans sortir le réducteur du navire.
Étonnant, non ? Renault devrait s'en inspirer.
Il est vrai que, dans la salle des machines, il y a plus de place qu'autour d'un moteur de VE.

Pour alimenter un tel navire,  il pourrait être tentant d'y mettre un SMR. Si c 'est un réacteur 4G à  lit de boulets , où les radioéléments sont enrobés de graphite,  ça ferait un peu comme du charbon. J'imagine le gars dans la soute chargeant le réacteur à la pelle,comme pour les chaudières ...

Les diesels sont alimentés au GNL. Il y en a 75 000 tonnes dans les cuves. On utilise les 0,15 % qui s'évaporent chaque jour, de toutes façons. :}

Tu veux dire les diesels qui font tourner les générateurs électriques qui alimentent les moteurs électriques ? Bon j'imagine que vu le rendement de certains diesels maritimes, on n'y gagnerait pas forcément à passer aux turbines.

Oui, c'est ça. Sur les navires en question, il y a 3 diesels de 11 MW et un de 5,5 MW.
C'est de l'hybride non rechargeable et sans récupération d'énergie au freinage.
L'intérêt de l'hybride, dans ce cas, c'est la variation de vitesse électronique.

En effet, les turbines ont un rendement bien moins bon que celui des diesels.
Leur avantage, c'est un poids et un volume plus réduit pour une même puissance.
J'ai connu un navire avec 2 turbines et 2 diesels : le Liamone, navire à grande vitesse qui faisait la liaison Nice-Corse.
Puissance totale 63 000 kW, vitesse 42 nœuds. Pour une coque de 134 m de long qui ne déjauge pas, c'est assez dingue.
Je n'en sais pas beaucoup sur la propulsion car l'expertise portait sur la coque mais la consommation était gargantuesque (13 t/h).
Il a été démantelé à Taïwan l'an dernier. Ce genre de gouffre à pétrole n'est plus trop dans l'air du temps.

https://fr.wikipedia.org/wiki/NGV_Liamone

Bon, on est bien HS, là.

!!! c'est excellent ces anecdotes au contraire !