Conférence Renault-Nissan (dernière ligne)
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Conférence Renault-Nissan (dernière ligne)
PARIS/TOKYO (Reuters) - Renault-Nissan a généré l'an dernier des synergies record de 4,3 milliards d'euros, a déclaré le directeur de la holding de l'alliance, mais le rythme de croissance des années passées risque de ralentir.
Arnaud Deboeuf a également indiqué à des journalistes, lundi au cours d'un point presse sous embargo, qu'il était trop tôt pour évaluer les conséquences de la victoire du Brexit au référendum du 23 juin pour les opérations de Nissan en Grande-Bretagne.
"Il est certain que cela aura un impact", a-t-il dit. "Mais il est trop tôt pour dire aujourd'hui quel sera cet impact."
L'alliance Renault-Nissan, créée en 1999, a vu le montant de ses synergies accélérer récemment avec le rapprochement des activités achats, ingénierie et production industrielle des deux groupes. Après 2,7 milliards d'euros en 2012 et 2,9 milliards en 2013, le montant annuel a bondi à 3,8 milliards en 2014, année de convergence entre les principales fonctions des deux constructeurs.
L'alliance a même atteint l'an dernier son objectif de synergies de 2016 avec un an d'avance, reflet notamment de l'utilisation croissante de la plate-forme commune CMF et de la multiplication des productions croisées, mais Arnaud Deboeuf s'est gardé de répéter l'objectif 2016 de cinq milliards d'euros évoqué par Carlos Ghosn l'an dernier.
"Bien sûr que 4,3 milliards d'euros est un chiffre conservateur", avait déclaré le PDG de l'alliance aux analystes financiers. "Je pense que cinq milliards serait un objectif raisonnable."
Arnaud Deboeuf a souligné que contrairement aux années passées, il n'était pas acquis que les synergies annuelles augmentent chaque année, tout dépendant des cycles industriels des deux groupes. Elles doivent cependant encore progresser à l'horizon 2018, avec un objectif de 5,5 milliards d'euros.
Cette ambition n'inclut pas les synergies attendues avec Mitsubishi, en négociation avec Nissan pour être racheté par le partenaire japonais de Renault. Elle représente une croissance moyenne de 8,6% sur trois ans, contre +13% l'an dernier et +31% en 2014.
"Il peut toujours y avoir certaines années où cela baisse parce que la méthode de calcul est très liée au plan produits", a souligné Arnaud Deboeuf.
Renault-Nissan a été secoué l'an dernier par une longue dispute entre Carlos Ghosn et l'Etat français, principal actionnaire du groupe, qui a semblé fragiliser l'édifice. Un projet interne visant à annoncer début 2016 de nouveaux secteurs de convergence opérationnelle s'est finalement trouvé cantonné dans un premier temps au contrôle qualité et au contrôle des coûts.
Les synergies futures n'incluent pas non plus les retombées éventuelles du Brexit, celles-ci dépendant des nouveaux termes commerciaux qui seront négociés entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, et qui risquent de peser sur la compétitivité de l'usine géante de Sunderland, très dépendante de l'export.
"Concernant le Brexit, nous sommes un peu inquiets en raison de la situation d'incertitude générée par l'attente et les conséquences du nouveau statut du Royaume-Uni par rapport à l'Union européenne", a déclaré lundi Carlos Ghosn dans un communiqué, tout en ajoutant que le groupe s'adaptait à toutes les situations.
Le montant annuel des synergies, qui permet de mesurer concrètement l'avancement du rapprochement entre Renault et Nissan, proviennent toujours pour l'essentiel des achats (33% en 2015), de l'ingénierie (26%) et de la fabrication (17%).
L'alliance étudie aussi des opportunités similaires dans les ventes, le marketing, les services connectés, le planning produit et l'après-vente. Renault et Nissan collaborent également sur la conduite autonome et entendent rapprocher leurs deux programmes électriques dès la prochaine génération de véhicules.
Arnaud Deboeuf a également indiqué à des journalistes, lundi au cours d'un point presse sous embargo, qu'il était trop tôt pour évaluer les conséquences de la victoire du Brexit au référendum du 23 juin pour les opérations de Nissan en Grande-Bretagne.
"Il est certain que cela aura un impact", a-t-il dit. "Mais il est trop tôt pour dire aujourd'hui quel sera cet impact."
L'alliance Renault-Nissan, créée en 1999, a vu le montant de ses synergies accélérer récemment avec le rapprochement des activités achats, ingénierie et production industrielle des deux groupes. Après 2,7 milliards d'euros en 2012 et 2,9 milliards en 2013, le montant annuel a bondi à 3,8 milliards en 2014, année de convergence entre les principales fonctions des deux constructeurs.
L'alliance a même atteint l'an dernier son objectif de synergies de 2016 avec un an d'avance, reflet notamment de l'utilisation croissante de la plate-forme commune CMF et de la multiplication des productions croisées, mais Arnaud Deboeuf s'est gardé de répéter l'objectif 2016 de cinq milliards d'euros évoqué par Carlos Ghosn l'an dernier.
"Bien sûr que 4,3 milliards d'euros est un chiffre conservateur", avait déclaré le PDG de l'alliance aux analystes financiers. "Je pense que cinq milliards serait un objectif raisonnable."
Arnaud Deboeuf a souligné que contrairement aux années passées, il n'était pas acquis que les synergies annuelles augmentent chaque année, tout dépendant des cycles industriels des deux groupes. Elles doivent cependant encore progresser à l'horizon 2018, avec un objectif de 5,5 milliards d'euros.
Cette ambition n'inclut pas les synergies attendues avec Mitsubishi, en négociation avec Nissan pour être racheté par le partenaire japonais de Renault. Elle représente une croissance moyenne de 8,6% sur trois ans, contre +13% l'an dernier et +31% en 2014.
"Il peut toujours y avoir certaines années où cela baisse parce que la méthode de calcul est très liée au plan produits", a souligné Arnaud Deboeuf.
Renault-Nissan a été secoué l'an dernier par une longue dispute entre Carlos Ghosn et l'Etat français, principal actionnaire du groupe, qui a semblé fragiliser l'édifice. Un projet interne visant à annoncer début 2016 de nouveaux secteurs de convergence opérationnelle s'est finalement trouvé cantonné dans un premier temps au contrôle qualité et au contrôle des coûts.
Les synergies futures n'incluent pas non plus les retombées éventuelles du Brexit, celles-ci dépendant des nouveaux termes commerciaux qui seront négociés entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, et qui risquent de peser sur la compétitivité de l'usine géante de Sunderland, très dépendante de l'export.
"Concernant le Brexit, nous sommes un peu inquiets en raison de la situation d'incertitude générée par l'attente et les conséquences du nouveau statut du Royaume-Uni par rapport à l'Union européenne", a déclaré lundi Carlos Ghosn dans un communiqué, tout en ajoutant que le groupe s'adaptait à toutes les situations.
Le montant annuel des synergies, qui permet de mesurer concrètement l'avancement du rapprochement entre Renault et Nissan, proviennent toujours pour l'essentiel des achats (33% en 2015), de l'ingénierie (26%) et de la fabrication (17%).
L'alliance étudie aussi des opportunités similaires dans les ventes, le marketing, les services connectés, le planning produit et l'après-vente. Renault et Nissan collaborent également sur la conduite autonome et entendent rapprocher leurs deux programmes électriques dès la prochaine génération de véhicules.
Zal'M- Messages : 2813
Date d'inscription : 14/03/2014
Localisation : Sarthe
Re: Conférence Renault-Nissan (dernière ligne)
ok donc pas avant 2020 ... la nouvelle génération !
scarred- Messages : 10373
Date d'inscription : 28/05/2013
Re: Conférence Renault-Nissan (dernière ligne)
il me semble que c'est ce qui était prévu.
Teirhy- Messages : 4136
Date d'inscription : 23/02/2015
Age : 44
Localisation : Ancien 77/93, nouveau 33/40
Re: Conférence Renault-Nissan (dernière ligne)
Les nouvelles Zoé rouleront donc avec des générateurs de synergie sous le capot.
Re: Conférence Renault-Nissan (dernière ligne)
Si ça veut dire la fin du caméleon... je me dis que nos premières Zoé vont être de véritable collector avec le luxe de pouvoir se recharger n'importe où et sur n'importe quoi.
Zal'M- Messages : 2813
Date d'inscription : 14/03/2014
Localisation : Sarthe
Re: Conférence Renault-Nissan (dernière ligne)
À priori, je ne vois pas pourquoi ils supprimeraient le Cameleon qui reste efficace pour les "charge accélérée", sans utiliser beaucoup de matériel.
Ça n'empêche pas d'ajouter une charge en continu qui, elle non plus, ne nécessite pas beaucoup de matériel.
Ça n'empêche pas d'ajouter une charge en continu qui, elle non plus, ne nécessite pas beaucoup de matériel.
JEFF85- Messages : 272
Date d'inscription : 07/06/2016
Localisation : Talmont st Hilaire
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