Une façon de gérer l'intermittence des ENR : cibler des consommations intermittentes

https://www.sciencedaily.com/releases/2022/02/220201115247.htm
(anglais)

Dans cet exemple, les calculs effectués dans les "data centers" peuvent être alignés sur l'énergie disponible à un moment donné.

On pourrait également penser aux  chauffe-eau ; eux  aussi pourraient fonctionner avec une intermittence à l'échelle de la journée.
Évidemment, s'il n'y a plus de vent pendant trois jours, ce sera la douche froide.

J'ai à la maison une multitude d'appareils pilotés par homekit d'Apple, et Alexa ou Google proposent les mêmes services. Les paramètres déclencheurs peuvent être une heure donnée, un état de capteur, un état de jour (crépuscule ou aube). Je le fais pour mon ballon d'eau chaude qui ne fonctionne que lorsque les panneaux solaires donnent du jus.
Pour satisfaire les exigences de délestage, on pourrait y ajouter un état du réseau. On pourrait ainsi faire en sorte que des appareils consommateurs non essentiels se désactivent lorsqu'on est en déficit de production. C'était un peu le principe d'EJP, mais nettement moins souple puisque c'était à la journée. On pourrait ainsi stopper le réchauffage du ballon d'eau chaude ou la recharge du VE pendant ces périodes, pour les rétablir automatiquement ensuite. Il y a encore plein de choses intéressantes à faire !

@passant : si on disposait tous, pros comme particuliers de compteurs intelligents "temps réel" avec la tarification réllement dynamique (disons cappée à +- 10%, mais en mode libre pour les "joueurs") , avec ce genre de dispositif, on écrète sacrément le problème.

Probablement que beaucoup de jobs ont une certaine inertie dans le conso : recharges, lessives, stocks tampons d'eau chaude pour les laveries industrielles, calculs distribués... Les ménages aussi s'y mettraient plus, aujourd'hui la différence HP/HC c'est n'importe quoi .

Il y a déjà un système de délestage qui existe auprès de 40 gros consommateurs d'électricité en France.
Ce système est déjà suffisant pour éviter le black-out.

Gérer l'intermittence à travers le pilotage de machines consommant 1 kW est peut-être significatif pour un foyer, mais est complétement anecdotique au niveau réseau. D'ailleurs le prix de gros la nuit ne baisse pas tant que ça, car les grosses usines font les 3x8, les STEP se rechargent...

Dans le même ordre de grandeur, le V2G ne pourrait être qu'anecdotique et hasardeux. RTE ne pourrait compter à coup sûr... sur des véhicules qui pourraient quitter le réseau à tout moment.

Oui mais là tu me parles de délestage. Moi je te parle d'ajustement dynamique Inverse. Par exemple arbitrer du gros stockage, pomper à mort pendant les surproductions (et bien sûr descendre pendant que ça plombe).