Ça bouge pour le stockage statique !

Comme chacun le sait maintenant, les ENR sont l'avenir et une des composantes en est le stockage.

Ces dernières semaines ont été chargées dans ce domaine, que ce soit le démarrage de l'usine de production de cellules de batteries (certes destinées principalement à l'automobile) de Northvolt en Suède, celui du site de stockage de TotalEnergies à Dunkerque (batteries Saft), ou encore de la recherche : Segula technologies avec son projet Rémora, Hydrogène de France en Guyane ou Lhyfe en Vendée.

Les choses avancent, et avanceront d'autant plus vite que davantage de moyens y seront consacrés !

Ce sont des projets essentiels pour rendre de plus en plus pilotable une ressource qui ne l'est pas du tout. Lorsque le stockage sera déployé à grande échelle, l'ensemble générateurs ENR + stockage + distribution intelligente fournira un service équivalent à nos actuels générateurs pilotables, thermiques ou à fission nucléaire. Cela pourrait être la bonne voie pour transiter vers les futurs (et lointains) générateurs à fusion

R2D2 a écrit:Comme chacun le sait maintenant, les ENR sont l'avenir

Pas si sûr. Il n'y a pas que des avantages. C'est l'avenir pour les 10 ou 20 années à venir peut-être. Mais après je ne pense pas.
J'ai écouté un reportage qui annonçait des progrès spectaculaires du coté des aimants capables de concentrer un plasma de réacteur de fusion. Et qu'on pouvait espérer des réacteurs producteurs d'énergie dans les années 2030-2040.
Lorsqu'on sera parvenu à maîtriser cette technique de production d'énergie, je pense qu'elle supplantera toutes les autres. Ce n'est qu'une question de temps, que je ne verrai peut-être pas, mais ça viendra.

C'est qui "chacun" ?
Pas moi, en tout cas.

Malheureusement jusqu'à présent aucune énergie n'a réussi à en supplanter une autre de façon massive, pour l'instant elles se sont toujours additionnées: Charbon + Pétrole + Hydraulique + etc... Est-ce que l'humanité est prête à renoncer aux "anciennes" énergies? Pas si sûr …

Ah bon Pixel tu n’écoutes pas la radio, tu ne lis pas les journaux , tu ne vois pas les investissements qui ont lieu en France en Europe et dans le monde ?
L’énergie de demain sera forcément renouvelable au delà de toute polémique pour une simple et bonne c'est que l'on aura pas le choix. Après quelle technologie sera utilisé, c'est une autre histoire et ce sera probablement une combinaison de plusieurs techno...l'avenir nous le dira.

Faut voir.
ENR, c'est bien Énergie Nucléaire Renouvelable ?

Le gros souci, c'est qu'effectivement une nouvelle source d'énergie ne remplace pas la précédente mais vient s'empiler sur les précédentes... sans doute à cause de notre appétit insatiable ! La fusion, puisqu'il en est question, a besoin de deutérium et de tritium pour fonctionner (en tout cas pour les expériences en cours). Le deutérium est obtenu en filtrant des centaines de m3 d'eau. Le tritium n'existe pas dans la nature. Il faut le produire dans un réacteur à fission... une course sans fin !

Il faut voir les ordres de grandeurs : aujourd'hui le stockage représente 2 % de la puissance de production d'énergie (principalement des STEP)... et les batteries représentent 0,5 %... de ces 2 %.
Si on voulait mettre en place le stockage pour sécuriser le réseau avec batterie lithium... il n'y a tout simplement pas assez de lithium sur terre. Alors certes, il y a les batteries sodium, soufre, etc... mais les matières à mettre en œuvre restent gigantesques en terme d'extraction, de raffinage par rapport aux moyens actuels.

Et comme on est dans un monde avec de moins en moins de pétrole, quoiqu'il arrive, les batteries ne nous éviteront pas de devoir nous serrer la ceinture... de manière volontaire ou subie.

Pas si sûr. Il y a effectivement de nouvelles voies de stockage qui, massification oblige, peuvent devenir ultra ultra low-cost tout en conservant un rendement au top : on pense au sodium-ion bien sûr, mais on a aussi sels fondu, métal liquide, et surtout redox-anionique, essentiellement des composés organiques dans de l'eau.
L'hydrogène étant par contre une vaste blague : vu la pénurie d'énergie à laquelle on peut s'attendre quand tout le transport aura basculé sur le réseau, on rira d'avoir tenté une solution qui en perd les 2/3 lors du stockage, tout en demandant une infrastructure considérable.