Pourquoi les voitures de l’État ne sont-elles pas encore toutes électriques ?

C'est vrai que c'est une fois de plus "faites ce que je dis, pas ce que je fais".

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À mon avis lorsqu'il y aura une berline électrique française, le président roulera dedans.

Pour info, lorsque certaines entreprises où l'État est actionnaire veulent renouveler leurs véhicules, elles sont amenées à payer à l'achat un malus plus ou moins élevé en fonction du carburant choisi, le problème étant qu'actuellement, dans la plupart des cas, il est impossible de couvrir la journée sur une recharge et/ou trouver une borne pour faire un complément durant la pause de midi. Donc elles payent.
Le temps de nos élus est bien trop précieux pour en perdre durant les recharges...

Faites ce que je dis mais pas ce que je fais ? c'est la traduction de ce passage de l'article ?
"Toutefois, l’État n’est pas inactif à ce propos. Avec la loi d’Orientation des Mobilités, promulguée en 2019, il s’est fixé comme objectif un verdissement de sa flotte avec un premier objectif en 2021. À cette date, les établissements publics doivent respecter un seuil minimum de 50 % de véhicules à faibles émissions, donc toujours pas électriques. Un second seuil a été établi pour 2026 où 37,4 % des véhicules des flottes devront cette fois-ci être électriques ou hybrides rechargeables."

En Allemagne, pas de problème, le futur chancelier pourra rouler en Mercedes EQS, mais il ne faudra pas vouloir aller trop loin, d'après les essais que j'ai lus, elle consomme dans les 30 kWh/100 et on est loin des 700 km d'autonomie théoriques annoncés. Si en plus on y met des blindages...

Ça tombe bien, ce sujet.

Le shiftproject a présenté son dernier rapport hier pour décarboner l'administration publique.

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Où, parmi d'autres points, sont abordés les moyens de déplacements, qui sont un poste CO₂ non négligeable.