Pneus hiver cause Loi Montagne

Surpression, c'est aussi moins de surface de gomme qui colle à la route (pneu rond) donc tenue de route dégradée, moins bon amortissement dans les trous.

Pour exemple, en sortie moto tout terrain, on dégonfle les pneus sur les sols meubles ou boueux et on remet la pression constructeur (Michelin en l'occurrence) sur le goudron.
- 1 bar mini sur le sable ou boue,
- 1,5 bar sur la terre et/ou le goudron avec pneu mixte,
- 1,8 bar sur le goudron avec pneu route.

On ne surgonfle jamais car on n'en voit pas les avantages. Il n'y a que des inconvénients. La différence de consommation à trajet identique doit être anecdotique. À vérifier !

Altitude = correction altimétrique.

Redescendu à 27 m de la mer, chez mon frangin, je n'ai aucune surpression, avec le même manomètre, en ayant fait la (sur)pression au départ de chez moi.

Donc si je comprends bien, si tu roules à 2.5 bars a 1000 m d'altitude, quand tu descends au niveau de ma mer, tu es a 2 bars sans avoir rien touché...............................Cela me semble enorme 20 % de difference. Je pensais plutot à 10 %

Comme je l'ai dit plus haut, la variation de pression avec l'altitude est de 11,5 mbar pour 100 m de dénivelé.
Donc si vous partez de 1 000 m avec 2,5 bar, une fois arrivé à la mer, vous aurez 2,5 bar - 0,115 bar = 2,385 bar.
Pour autant que la température soit la même.
Si la température augmente (variation de la température extérieure et échauffement des pneus), la pression évolue dans l'autre sens. Elle augmente.
Il est donc tout à fait normal que tu ne constates pas de changement sur le manomètre.

Le manomètre est lui aussi sensible au changement d'altitude. Les + 0.5 indiqués sont de fait beaucoup moins.

Quant aux comparaisons de pressions, c'est exclusivement sur pneus froids, sinon ça n'a aucun sens.

Avec ça, depuis 20 ans l'expérience est constante et je ne suis pas une exception" : sans "surgonfler" largement, la tenue de route est nettement dégradée avec une usure rapide et caractéristique des pneus sous-gonflés. CQFD



* mécaniciens, monteurs, contrôleurs techniques, tous pratiquent de même

trefix a écrit:Redescendu à 27 m de la mer, chez mon frangin, je n'ai aucune surpression, avec le même manomètre, en ayant fait la (sur)pression au départ de chez moi.

@Pixel.  Il écrit bien qu'il démarre à 2,5 et qu'il arrive en bas avec 2 bar donc je comprend qu'il a perdu 0,5 bar sans rien faire que passer de 1000 m à 27 m du niveau de la mer. On ne connait pas la température des pneus au moment de la prise de mesure du gonflage mais j'imagine que sur la côte, chez le "frangin", la température est supérieure à celle de la Lozère.

Ta démonstration prouve que parti à 2,5 bars, il arrive théoriquement avec 2.385 bar au niveau de la mer. Et avec la température supérieure en bas, il pourrait annuler cette différence. On est donc loin des 0,5 bar de différence annoncés.

Les manomètres des gonfleurs sont des appareils qui mesurent la pression relative, c'est à dire la différence entre la pression absolue dans le pneu (3,5 bar) et la pression atmosphérique (1 bar environ).

Pour reprendre l'exemple de la descente de 1 000 m à 0 m, la pression atmosphérique à 1 000 m est de 1 -0,115 = 0,885 bar.
Si on gonfle le pneu à 2,5 bar relatif, la pression absolue sera de 2,5 + 0,885 = 3,385 bar.
On descend à 0 m et on recontrôle la pression avec le même manomètre.
La pression absolue dans le pneu est restée identique* : 3,385 bar.
La pression relative mesurée est donc de 3,385 bar - 1 bar = 2,385 bar.

Conclusion: si on ne réajuste pas la pression, un pneu est davantage gonflé en altitude qu'au niveau de la mer.
Alors pourquoi remettre 500 ou 600 mbar de plus ? Je ne vois pas.
À moins que le fait de surgonfler (beaucoup) un pneu le rende plus résistant aux mauvais revêtements.

* sous réserve que la différence de pression ne fasse pas varier le volume du pneu, ce qui est encore une autre histoire.
Mais je pense qu'une fois le pneu gonflé à la pression nominale, les variations de volume sont négligeables.

Edit : j'ai envoyé mon message sans avoir lu le tien. Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Bonjour à tous, petit déterrage du sujet. Si je dois en ouvrir un autre, merci de me le dire.

Je me pose la question de remplacer les Michelin Primacy 4 (195/55 R16, 20 000 km) d'origine sur ma R135 par des 4 saisons. Je n'habite ni en moyenne ni en haute montagne mais en plaine toulousaine. Je pense monter des Nokian Weatherproof, qu'en pensez-vous ? Y a-t-il une monte "toutes saisons" autre préconisée par Renault ? Michelin Crossclimate peut-être ?

J'ai des Nokian WR D4 dont je suis enchanté sur une 206 qui sont de vraies ventouses sur le glissant. Mais ce sont des pneus hiver lamellisés et je ne les utilise pas en été car ils s'useraient trop vite, usage trop spécialisé et la neige s'est faite plutôt rare ces dernières années dans notre coin. C'est pour éviter à chaque saison d'avoir à monter/démonter les pneus été/hiver que je m'oriente vers des 4 saisons. Judicieux ou pas à votre avis ? Merci

CrossClimate 2 pour moi. Pas de perte d'autonomie et déjà 5 000 km avec eux. Bon comportement, un petit bourdonnement à 70/80 et au dessus c'est fini.

Merci pour ce retour d’expérience et bonne journée.

Je suis fan de Nokian, mais c'est fini...

En effet, leurs versions "Hiver" étaient fabriqués en Russie, donc... (info toute fraîche de vendredi auprès de mon fournisseur habituel, j'y suis allé pour faire une permutation).

Les prochains (dans 2 ans) seront sans doute des Dunlop, ou des Point S Winter S, qui viennent de sortir, et qui sont en fait des Continental...

Ceci explique pourquoi je ne les trouvais pas sur le net, dommage. Merci pour l'info sur les Point S que je ne connaissais pas. Il y a pas mal de choix en 16" et les Pirelli All Season SF2 et autres Yokohama Bluearth 4S AW21 ont l'air pas mal aussi. J'aime bien aussi Vredestein pour en avoir eu pendant des années en pneus été sur un break Passat TDI, excellent rapport performances/qualité-prix mais je n'ai pas testé en pneus 4 saisons (Quatrac 5), ce seront peut-être les prochains, à voir. Bref il y a l'embarras du choix et cela se portera certainement sur le meilleur compromis disponible le moment venu...

Et oui, dommage, car leurs 4 saisons étaient excellents.
Montés sur mon Scénic II, puis ma 1°Zoé.
Et là, je suis en Nokian pur hiver, excellents encore plus (pas de 4 saisons dispo l'année dernière alors que je les avais commandé, mais comme je devais les monter absolument avant d'être hospitalisé, j'avais pris les hiver dispo).

Nokian WR D4 je suppose ? Moi aussi fan de Nokian, ils sont excellents.

J'ai un jeu de 4 que je montais sur une 206 SW pour la saison hivernale quand j'allais au ski dans les Pyrénées mais je ne les ai plus montés depuis 2 ans, on n'a plus de neige en plaine toulousaine.

Je n'habite pas assez haut pour justifier une telle monte pour tout l'hiver. Ces 2 dernières années, ils n'auraient été "nécessaires" que moins d'une semaine, et encore. J'avais usé les D3 précédents (excellents aussi) trop vite les ayant laissé montés toute la saison.

C'est un peu contraignant de devoir jouer tous les ans avec 2 trains de pneus en se disant : "je les monte, je les monte pas ?"... D'où mon intérêt pour des 4 saisons efficaces.

Il semble que de gros progrès ont été réalisés ces dernières années. À suivre.

Oui, tout à fait...

Les Nokian Weatherproof étaient excellents, je devais monter l'année dernière les "Allseason", mais problème d'organisation auprès de mon monteur.

Je verrai dans 2 ans ce qu'ils proposent, mais oui, ça évolue très vite.

J’ai des Alpin 6 sur ma Zoé. Ça va pas mal mais lorsqu’il faut accélérer fort pour prendre de l’élan et ne pas rester planté au milieu d’une pente, elle refuse et essaye de conserver l’adhérence. Parfois c’est bien mais on risque de s’arrêter avant le haut de la pente. Flippant parfois (le poids du véhicule fait aussi que, sans élan, elle ralentit très rapidement dans une pente).